"Ni sin saber cómo, ni cuando, ni de dónde, te amo directamente sin problemas ni orgullo: así te amo porque no se amar de otra manera"
(Pablo Neruda)
Altitude : 4.000 mètres !
La Bolivie est Amazonie et Andes, culture et nature à la fois. C'est la synthèse de l'univers. Le pays abrite dans son Altiplano, ses vallées et son Amazonie tous les paysages qui font à la fois son charme si attachant et sa grande pauvreté.
La Paz, siège du Gouvernement bolivien, ville enclavée comme un bateau naufragé au fond d'un lac ouvre les portes de l'Altiplano,
L'Altiplano, aire des dieux et du diable..... Terre aride, grise ou dorée d'où se détachent ici et là des îlots de verdure qui ressemblent à des oasis en miniature.... Les lamas laissent derrière eux l'unique substance fertile de ces grands espaces vides propices à la naissance du fantastique.
Des sommets enneigés et des horizons surréalistes rejoignent un ciel d'azur à plus de 5.000 mètres d'altitude à l'est de l'Altiplano : c'est la Cordillère Royale, l'Illampu, le Huáyna Potosí et l'Illimani qui domine la ville de La Paz sont les pics les plus majestueux.
La Cordillère Occidentale, à l'ouest, abrite des sommets volcaniques impressionnants tels le Sajama qui culmine à 6.500 mètres, les Payachatas et le licancabur, ce volcan endormi et magnifique qui surplombe des lagunes enchanteresses
C'est aussi dans l'Altiplano que la Bolivie enferme ses grands lacs comme le Titicaca où s'accomplissent les gestes les plus anciens de l'humanité, immuables dans la majesté de ce paysage sacré de la mythologie Inca, le Poopó avec sa multitude de flamands roses immobiles et le grand Ténéré blanc qui n'est autre que le fabuleux Salar de Uyuni avec ses somptueuses lagunas verde et colorada.
Potosí est la ville coloniale d'importance la plus haute du monde. Patrimoine naturel et culturel de l'humanité, elle est aussi l'un des plus pathétiques témoignages de l'histoire. Avec son côté irréel lorsqu'on la visite dans les petits matins balayés par les bourrasques glacées de l'hiver austral, Potosí, les splendeurs du passé, la ville qui pleure ses âmes errantes, Potosi et la dureté implacable de cette terre laisse dans le coeur un souvenir de désolation.
Oruro est la capitale folklorique de la Bolivie, berceau de la Diablada, ancienne ville minière où les enterrés vivants du Socavon sombre célèbrent l'éclat de la lumière en parodiant l'histoire de la Conquista. Le carnaval de février est une émouvante solidarité des opprimés et unz satire indienne des fonctionnaires espagnols du temps de la colonisation.
Le miracle de la Vierge de Socavón et Huari, le tio de la mine ont donné naissance au Carnaval d'Oruro. Depuis l'année 2000, l'événement culturel est reconnu "Oeuvre Maîtresse du Patrimoine Oral et Intangible de l'Humanité" par l'UNESCO.
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